Votre site internet est-il une simple galerie ou une véritable machine à générer des prospects ? La question mérite d’être posée.
Pour une entreprise du Morbihan, le design web ne doit pas se limiter à une affaire de goût personnel ou de tendances éphémères ; c’est avant tout une question de confiance et d’efficacité commerciale.
Trop souvent, le webdesign est réduit à sa dimension esthétique. Chez BTG Communication, agence web à Muzillac, nous envisageons le design comme un outil plus précis qui permettra de guider l’utilisateur vers votre objectif, qu’il s’agisse de décrocher vous appeler pour une urgence, de remplir une demande de devis, ou d’ajouter à son panier un produit.
Dans cet article, nous allons explorer comment l’alliance de l’ergonomie (UX) et d’une technique irréprochable transforme un simple visiteur en client fidèle, de Vannes à Lorient.
La maîtrise de la Charge Cognitive et la Hiérarchie Visuelle
Le cerveau est fait pour ne pas dépenser trop d’énergie sauf que lorsque cela est absolument nécessaire, et c’est notamment le cas de votre visiteur. C’est un fait scientifique. S’il doit fournir un effort trop grand pour comprendre où regarder, il préférera partir car il sait qu’il trouvera plus simplement ailleurs. C’est ce qu’on appelle la charge cognitive.
Notre rôle de designer est de la réduire cette charge dans la navigation et la présentation graphique au minimum.
Le guidage de l’œil : F-Pattern et Z-Pattern
Les études d’eye-tracking (suivi du regard) prouvent que nous ne lisons pas un site web, nous le scannons.
Le Z-Pattern : Pour une page d’accueil ou une Landing Page, l’œil effectue un parcours en « Z ». Il part du logo (haut gauche), scanne le menu, traverse l’écran en diagonale pour finir sur le bouton d’action (bas droite). Nous plaçons vos éléments stratégiques (titre, visuel clé, CTA) précisément sur cette ligne de lecture naturelle.
Le F-Pattern : Pour vos articles de blog ou pages de contenu, l’internaute lit les deux premières lignes, puis scanne verticalement le bord gauche. C’est pourquoi nous structurons nos textes avec des intertitres forts et des listes à puces (bullet points) pour « accrocher » ce scan vertical.
L’art de l’espace négatif (White Space)
L’erreur numéro un des sites amateurs est la peur du vide. On veut tout dire, tout montrer, tout tasser. En UX professionnel, l’espace vide (ou espace négatif) est un élément actif de design. Il permet de grouper les informations par thématique et de donner de l’importance au contenu. Plus il y a d’espace autour d’un bouton ou d’un titre, plus celui-ci attire l’attention. Un site aéré n’est pas « vide », il est focalisé.
Mobile UX : Au-delà du simple "Responsive"
Dire qu’un site doit être adapté au mobile est une évidence. La question ne se pose plus. Tous les sites réalisés aujourd’hui sont forcément responsive ou alors, c’est un vrai problème.
Partons du principe que tout site internet est reponsive. La vraie question qui se pose maintenant est : est-il adapté au pouce ?
La « Thumb Zone » (Zone de confort du pouce)
Même s’il y a quelques années, la tendance allait vers les tablettes, cela ne représente plus qu’une partie infime de la navigation. 75% des utilisateurs sont sur smartphone avec un seul pouce. Les « heatmap », outils d’analyse du comportement sur les sites internet vitrine et ecommerce, nous ont appris des informations précieuses sur l’accessibilité sur l’écran. Cela reste des généralités qui sont a affiner pour chaque sites.
La zone verte (facile) : Le tiers inférieur de l’écran. C’est ici, et nulle part ailleurs, que nous devons placer vos Call-to-Action principaux (« Appeler », « Commander », « Filtrer »).
La zone rouge (difficile) : Les coins supérieurs. Placer un menu burger ou un bouton retour tout en haut à gauche oblige l’utilisateur à une gymnastique digitale frustrante.
C’est particulièrement critique pour un site vitrine artisan. Votre client est peut-être sur un chantier ou dans sa voiture. S’il doit s’y reprendre à deux fois pour cliquer sur votre numéro, vous avez perdu l’appel. Nous respectons la règle des 44 pixels minimum : la taille tactile standard d’un bouton pour éviter les erreurs de clic (le fameux « fat finger syndrome »).
Les micro-interactions et la réassurance immédiate
Un site qui semble « mort » n’inspire pas confiance. L’interface doit dialoguer avec l’utilisateur pour valider ses actions.
Le feedback visuel (Retour d’état)
Avez-vous déjà cliqué sur un bouton sans savoir si l’action a fonctionné ? C’est une friction UX majeure. Nous intégrons systématiquement des micro-interactions :
Un bouton change subtilement de couleur au survol (hover).
Un champ de formulaire valide visuellement une adresse email correcte en temps réel (vert) ou signale une erreur immédiatement (rouge), sans attendre la soumission. Ces détails invisibles pour le novice sont essentiels pour le confort de navigation.
La proximité des éléments de confiance
En UX, la confiance doit être distillée au moment précis de la prise de décision, c’est ce qu’on appelle la « proximité contextuelle ». Ne reléguez pas vos avis clients en bas de page. Si nous plaçons un bouton « Demander un devis », nous insérons juste en dessous une mention rassurante : « Réponse sous 24h » ou « Déjà 50 clients satisfaits à Vannes ». Cette technique permet de lever les derniers freins psychologiques juste avant le clic.
La performance technique comme pilier du Design (Core Web Vitals)
Un beau design qui « saute » pendant le chargement est un échec. Google mesure désormais l’expérience utilisateur via des indicateurs précis : les Core Web Vitals.
Stabilité visuelle (CLS – Cumulative Layout Shift)
Rien n’est plus rageant qu’un texte qui se décale soudainement parce qu’une image vient de charger au-dessus. C’est le CLS. Chez BTG, nos développeurs définissent des dimensions strictes pour chaque bloc visuel dans le code. Même si l’image n’est pas encore chargée, l’espace lui est réservé. Le design reste stable comme du roc. C’est souvent l’objet de nos interventions en correction de site web : stabiliser des sites existants mal codés qui pénalisent le SEO.
Elementor : L’outil au service de la performance
En tant que spécialiste web et Elementor, nous connaissons les pièges de cet outil puissant. Mal utilisé, il génère du code lourd (« div soup »). Notre expertise technique nous permet de l’optimiser pour ne charger que les scripts nécessaires. Nous obtenons ainsi des designs complexes et animés qui obtiennent des scores de performance élevés, conciliant créativité et rapidité.
Mais une autre alternative peut être de savoir si vos besoins nécessitent un site sur-mesure ou un CMS car cela aura un impact sur les performances mais aussi sur le budget de votre site.
L’UX n’est pas une option, c’est votre rentabilité
👉 Vous l’aurez compris, un site performant n’est pas le fruit du hasard. C’est l’assemblage rigoureux de règles cognitives (comment le cerveau lit), ergonomiques (comment le pouce bouge) et techniques (comment le site charge).
Pour votre entreprise dans le Morbihan, ignorer ces règles revient à laisser partir des clients qui étaient pourtant intéressés par vos services, simplement parce que l’outil n’était pas à la hauteur.
Chez BTG Communication, nous ne nous contentons pas de « faire des sites ». Nous concevons des parcours utilisateurs fluides qui suppriment les frictions entre votre client et votre entreprise.
Si vous voulez en apprendre plus sur comment créer un site internet pour TPE/PME dans le Morbihan retrouvez notre guide complet.
